Références
- « Sécheresse en France », Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, 1 juin 2023.
- « Les pluies récentes ne remettent pas en cause l’existence du réchauffement climatique », De Facto, 15 mai.
- « Sécheresse : suivez en temps réel le niveau des nappes phréatiques et des cours d’eau en France », France info.
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Le réchauffement climatique continue de susciter des débats. Le dernier en date porte sur le risque de sécheresse cet été. Après un hiver très sec, certains avancent que les pluies d’avril et mai écartent le risque de sécheresse estivale. Pourtant, l’étude du climat sur le long terme montre que le risque est bien réel.
Un consensus scientifique sur le réchauffement climatique
Les scientifiques sont unanimes sur la réalité du dérèglement climatique et sur le lien entre les activités humaines et ce dernier. Pourtant de manière récurrente des climato-sceptiques ou juste des personnes manquants d’information remettent en cause l’existence de ce phénomène et ses effets. L’une des conséquences du réchauffement climatique est l’accroissement des zones et des périodes de sécheresse. C’est-à-dire des épisodes de manque d’eau plus ou moins long, mais suffisamment pour que les sols et la végétation soient affectés1. Le dérèglement climatique a modifié le cycle de l’eau, notamment la distribution des périodes de pluie sur l’année. Les pluies sont moins régulières avec des alternances de sécheresse et de fortes pluies. Hors la végétation et les sols ont besoin de régularité et non de conditions extrêmes.
Sécheresse malgré les pluies
Cette année, l’hiver a été très sec, avec des déficits de pluies sur tout le territoire. Les mois d’hiver sont normalement une période de recharge pour les nappes phréatiques, réservoirs d’eau souterrain, sources d’eaux potables et essentielle à l’agriculture. Ce manque de pluie est venu aggravé le déficit déjà accumulé depuis un an2. Quand la pluie est tombée en mars, les sols étaient très secs et n’ont pas pu absorber correctement l’eau. Les nappes phréatiques n’ont donc pas pu se recharger correctement. Résultat, au 8 juin, 71,7% des nappes phréatiques avaient un niveau inférieur aux normales3.
Des mesures contre la sécheresse
La sécheresse met en péril les récoltes agricoles et augmente les risque d’incendie. Des mesures ont donc été prises pour économiser l’eau et minimiser les risques de feu. Les préfets peuvent par exemple mettre en place des restrictions d’eau dans les départements les plus à risque. Face à la sécheresse, les professionnels comme les particulier doivent repenser leur consommation d’eau pour privilégier les usages essentiels.