Le réchauffement climatique, victime des théories du complot

Ce lundi, le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) composé de scientifiques représentant l’ensemble des pays de l’ONU vient de rendre un rapport de synthèse sur l’état du réchauffement climatique.

Le réchauffement climatique au cœur des théories complotistes

Fruit d’un consensus scientifique international, ce rapport alerte une nouvelle fois sur l’ampleur du réchauffement climatique en cours et sur ses effets dévastateurs pour la planète et ses habitants. Malgré l’unanimité des scientifiques sur la question du dérèglement climatique et les nombreuses conséquences déjà visibles (incendie, sécheresse, inondation…), certains nient encore la réalité du phénomène.

Internet, espace de propagation des fake news

Ces climatosceptiques sont très actifs sur les réseaux sociaux et utilisent des fake news pour appuyer des théories infondées¹. Ils prétendent par exemple que le CO2 serait bon pour la planète. Pour eux, il ne servirait donc à rien de diminuer les émissions. Pour défendre ce mensonge, ils ont dernièrement détourné une étude de 2016 sur l’effet fertilisant du CO2.  Pourtant l’étude explique que cet effet était très limité. Elle précise aussi que le réchauffement climatique causé par le CO2 est globalement néfaste pour la végétation².

Méthodologie des complotistes

Détourner des études scientifiques est l’une des armes favorites des climatosceptiques mais certains vont plus loin, ils crient au complot. Selon eux, le réchauffement climatique serait une invention au choix des chinois, de la gauche ou des élites pour contrôler les populations occidentales. C’est oublier que le réchauffement climatique a des effets bien réels comme on l’a vu cet été avec la canicule ou cet hiver avec une sécheresse hivernale sans précédent en France.
D’autres prétendent que le réchauffement climatique serait un phénomène naturel qui n’aurait rien à voir avec les émissions de gaz à effet de serre. Mais là encore le consensus scientifique est clair, le dérèglement climatique est intégralement dû aux activités humaines. Le dernier rapport du GIEC le rappelle encore, c’est la combustion des énergies fossiles (pétrole, gaz…) qui est responsable de la hausse des températures. Depuis la révolution industrielle, la température s’est ainsi déjà élevée de 1,1 °C.
Il est donc urgent de prendre des mesures adaptées car la situation risque de s’aggraver. Ainsi, face à ces bouleversements, notre meilleure arme est l’action collective pour la sauvegarde et la protection de notre écosystème.